Comment se protéger du cybersquatting ?

Posté par Lea

cyber squatting
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Le cybersquatting, qu’est-ce que c’est ?

Si vous êtes propriétaire d’une marque, sachez que votre nom de domaine peut être utilisé par un tiers en vue d’en tirer profit ou de nuire à votre réputation. Cette pratique est d’autant plus aisée sur Internet qu’il existe une pléiade d’extensions possibles au-delà des mythiques .fr .com ou .org.

Apprendre à protéger votre marque en ligne, et notamment vos noms de domaine, est donc indispensable. Toutefois, s’il est déjà trop tard, découvrez ici quelles solutions existent pour récupérer votre nom de domaine et quels sont les bons réflexes à adopter.

Pour répondre à toutes ces questions relatives à la protection de marque en ligne, nous avons interviewé Nameshield, le partenaire de Creads, registrar (bureau d’enregistrement) spécialisé non seulement dans le dépôt et la récupération des noms de domaine, mais aussi dans la surveillance des marques sur Internet.

Comment se protéger du cybersquatting ?

Au-delà de la définition Wikipédia, comment peut se concrétiser un cybersquatting ?

Il existe plusieurs types de cybersquatting mais les plus dangereux sont les suivants :

Cybersquatting : nom de domaine reprenant votre marque à l’identique dans une extension (souvent une extension pays, par ex. : .FR / .BE / .US / .RU, etc.) non-enregistrée par la marque.

Typosquatting : nom de domaine reprenant votre marque avec une faute (ou modification, ou double lettre) dans le nom (exemple : bnpparibos.fr)

Phishing : utilisation par  le pirate du nom de domaine typo squatté pour créer une adresse mail générique (ex : client@bnpparibos.fr) et demander par exemple aux clients de re-saisir leur codes.

Certains cas de cybersquatting utilisent l’image d’une marque pour rediriger les internautes vers leur propre site concurrent. D’autres proposent des liens commerciaux sur lesquels les internautes peuvent cliquer, ce qui leur génère un revenu. Enfin, le plus souvent, l’objectif est de revendre le nom au prix fort à la marque concernée.

Comment se protéger du cybersquatting ?

Que faire pour éviter le cybersquatting ?

Il faut savoir que les cybersquatteurs les plus avisés surveillent les dépôts de marque pour enregistrer les noms de domaine associés, c’est pour cela que la priorité doit être donnée à l’enregistrement du nom de domaine avant même de déposer la marque.

Voici quelques recommandations d’enregistrement :

– Le .com s’il est disponible avec et sans les tirets.

– Les pays dans lesquels vous êtes ou souhaitez-vous implanter (ex : .es pour l’Espagne, .be pour la Belgique, etc.

– Les extensions dites à risque (car très déposées et/ou cybersquattées et/ou très difficiles à récupérer) : .ru (Russie)/ .cn (Chine) / .de (Allemagne)

– Les nouvelles extensions correspondant à votre secteur d’activité (exemple : pour une plateforme e-commerce, enregistrer un .boutique et un .shop)

Comment être alerté en cas de cybersquatting ?

Il est impossible d’enregistrer toutes les extensions car il en existe plus d’un millier. C’est pourquoi le premier réflexe doit être d’enregistrer les noms de domaine les plus pertinents pour votre marque, puis de placer une surveillance. Vous serez ainsi alerté de tous les dépôts faits par des tiers reprenant votre marque au contenant exact ou approchant.

Exemple : mamarquepascher.com ou encore mamark.fr

Si un cas de cybersquatting malveillant est avéré, vous disposerez alors de différentes solutions pour le récupérer. Votre registrar partenaire pourra vous conseiller la démarche la plus adéquate.

 Comment se protéger du cybersquatting ?

Au secours, je suis cybersquatté !

Comment mettre fin au cybersquatting (procédure UDRP, conditions, cas spécifiques) ? Quelles actions mener contre le cyber squatteur ? 

Lorsqu’une entreprise est victime d’un cybersquatting, plusieurs actions peuvent être menées avec l’aide de votre registrar référent.

Voici les plus connues :

– La lettre de mise en demeure au titulaire du nom ou à l’hébergeur du site.

– Le rachat anonyme du nom de domaine, dans le cas par exemple où il est difficile de prouver la mauvaise foi du titulaire.

– La procédure UDRP (Uniform Domain Name Resolution Policy), dans le cas où le cybersquatting est flagrant et porte atteinte à votre marque dans une extension permettant cette action. Il faut compter environ 60 jours pour connaitre la décision de l’arbitrage. Si ce dernier est en votre faveur, le nom de domaine vous sera transféré.

– La procédure  URS (Uniform Rapid Suspension), est moins coûteuse que l’UDRP, cette action aboutit à la suspension du nom de domaine.

– La suspension de contenu ou le déréférencement d’une URL afin d’éviter que le consommateur n’ait accès à ces fraudes en ligne.

Le capital immatériel devient un élément majeur de la valeur des entreprises et des organisations. Nameshield, en partenariat avec Creads, accompagne cette évolution en intégrant à ses prestations de registrar (bureau d’enregistrement) des services de surveillance, stratégie et conseil.

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